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«Le service militaire de Saint Luc»

Ekaterina Igorevna KALIKINSKAYA, candidat sc. biol., directeur du musée dans le Centre Saint Luc à Pereslavl-Zalessky, membre de la Société des Médecins Orthodoxes à Saint-Pétersbourg, membre de la Société russe des historiens de médecine, conférencier à la Faculté de médecine fondamentale à l’Université d’Etat de Moscou, membre de l’Union des écrivains de Russie. (Pereslavl-Zalesski)

Saint Luc commence sa pratique de médecine dans l’ hôpital de la Croix Rouge quand, après avoir terminé ses études à la faculté de médecine, il part pour la Sibérie pendant la guerre entre la Russie et le Japon. Pendant la Première Guerre mondiale il travaille dans l’hôpital du zemstvo à Pereslavl-Zalessky qui fonctionne comme infirmerie et  dans l’hôpital de l’Union des Villes.

En septembre 1941 l’archevêque exilé a été nommé chirurgien en chef dans l’ hôpital d’évacuation de marche № 1515 de la ville de Krasnoïarsk. D’après l’auteur qui a été le premier à étudier ce sujet dans les archives du Musée  de médecine militaire à Saint-Pétersbourg, au mois de décembre 1941 la quantité du travail chirurgique a atteint le maximum, la rangée des opération étant très variée. Saint Luc faisait des cours à l’ hôpital, il a introduit le principe unifié du traitement, a élaboré la méthode de la résection attardée des articulations, a formé deux élèves – chirurgiens-femmes, N. S. Panova et A. Kh. Levikova, celle-ci est devenue chef du département après son départ. En tout, dans la période du septembre 1941 au mai 1945, 8012 blessés ont reçu le traitement à l’ hôpital, 2384 sont revenus dans leurs unités (29,75%). Le nombre total des morts a été 94 (1,17%).

Dès le mois de février 1944 le Saint continue le travail dans les hôpitaux de la ville de Tambov et introduit toujour dans la pratique clinique les méthodes élaborées par lui-même.

 Dans cette période, il prépare une nouvelle édition de ses «Etudes sur la chirurgie septique», le manuscrit a été présenté au Comité du Prix Staline. Après avoir reçu le Prix Staline, le Saint, d’après ses propres mots, est devenu persona grata dans la société. Pourtant il considérait que la glorification de ses ouvrages scientifiques est surtout importante pour l’agrandissement de l’autorité de l’église dans l’état soviétique.

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